Le Costa Rica, leader du tourisme durable en Amérique latine
- World Evasion
- il y a 6 jours
- 11 min de lecture
Le Costa Rica ne se contente pas d’être une carte postale grandeur nature. Avec ses plages sauvages, ses volcans majestueux, ses forêts luxuriantes et ses espèces animales emblématiques, il attire chaque année des milliers de voyageurs en quête d’évasion et d’authenticité. Mais au-delà de ses paysages spectaculaires, ce petit pays d’Amérique centrale s’est surtout fait connaître pour sa vision avant-gardiste du tourisme.
En l’espace de quelques décennies, le Costa Rica est devenu un véritable laboratoire à ciel ouvert du tourisme durable, salué à l’échelle mondiale pour ses engagements concrets en faveur de l’environnement, sa gestion rigoureuse des ressources naturelles et son implication dans le développement des communautés locales. Ici, la nature est plus qu’un décor : elle est une priorité nationale, un héritage collectif à protéger, un moteur économique à long terme.
Grâce à une politique environnementale cohérente, à une société civile mobilisée et à une volonté politique affirmée, le pays a su concilier développement touristique et durabilité. On y trouve aujourd’hui des parcs nationaux exemplaires, des hébergements écoresponsables certifiés, une énergie presque 100 % renouvelable, et surtout, une culture du respect de la nature profondément ancrée dans la société costaricienne.
Entre forêts tropicales protégées, initiatives communautaires solidaires, écotourisme participatif et pratiques exemplaires, le Costa Rica prouve qu’un autre modèle de voyage est possible : plus respectueux, plus conscient, plus engagé. C’est ce qui en fait aujourd’hui, sans conteste, le leader du tourisme durable en Amérique latine, et l’une des destinations les plus inspirantes au monde.
Une biodiversité protégée par un réseau exceptionnel de parcs nationaux

Le Costa Rica est souvent surnommé le « jardin de l’Amérique centrale », et pour cause. Avec plus de 25 % de son territoire classé en aires protégées, ce petit pays affiche l’un des taux de protection environnementale les plus élevés au monde. Cette politique audacieuse n’est pas seulement un symbole, mais une réalité vécue à l’échelle nationale, soutenue par des institutions solides, des acteurs locaux mobilisés et une véritable culture de la conservation.
Le pays compte aujourd’hui 30 parcs nationaux, plus de 150 réserves biologiques, refuges de vie sauvage et zones de conservation, sans compter les aires marines protégées qui s’étendent sur des dizaines de kilomètres de littoral. Ces espaces protégés couvrent une diversité d’écosystèmes spectaculaire : forêts tropicales humides, mangroves, plages de nidification, volcans actifs, récifs coralliens, lagunes, savane sèche et bien plus encore.
Parmi les joyaux de ce réseau, on retrouve :
le Parc national Corcovado, sur la péninsule d’Osa, considéré comme l’un des endroits les plus riches en biodiversité au monde, abritant jaguars, tapirs, singes-araignées et centaines d’espèces d’oiseaux et d’amphibiens
le Parc national Tortuguero, accessible uniquement en bateau, où l’on peut observer la ponte des tortues marines, explorer les canaux en kayak et rencontrer une faune exceptionnelle dans les mangroves
ou encore le Parc national Manuel Antonio, plus petit mais très fréquenté, parfait pour les familles souhaitant observer paresseux, iguanes, singes capucins et profiter de plages protégées dans un cadre accessible
Loin d’être de simples sanctuaires figés, ces parcs jouent un rôle actif dans le développement durable du pays. Les droits d’entrée permettent de financer la conservation, l’entretien des sentiers, la recherche scientifique, mais aussi de soutenir les communautés locales, qui bénéficient de l’activité touristique : emplois dans la surveillance, la restauration, l’hébergement, la fabrication artisanale ou le guidage.
Le tourisme durable au Costa Rica repose sur un équilibre subtil entre préservation, éducation et retombées économiques partagées. De nombreux parcs proposent des excursions accompagnées par des guides locaux francophones, véritables passeurs de savoir et protecteurs passionnés de leur territoire. Ils permettent aux visiteurs de comprendre les écosystèmes, d’apprendre à observer sans déranger et de s’émerveiller en conscience.
Les zones protégées du Costa Rica ne sont pas seulement des lieux à visiter : elles sont le cœur battant de l’identité nationale, le socle d’un tourisme exemplaire et une source d’inspiration pour tous ceux qui croient en un avenir où l’économie peut aller de pair avec la nature.
Une énergie presque 100 % renouvelable

Parmi les nombreuses raisons qui font du Costa Rica un modèle de durabilité, sa politique énergétique exemplaire occupe une place de choix. Contrairement à de nombreux pays en développement qui s’appuient encore largement sur les énergies fossiles, le Costa Rica a fait le pari, il y a plusieurs décennies déjà , d’investir massivement dans les énergies renouvelables. Et les résultats sont impressionnants : plus de 98 % de l’électricité produite chaque année provient de sources renouvelables.
Le pays mise avant tout sur l’hydroélectricité, grâce à son réseau de rivières abondantes et à ses reliefs montagneux. Mais il complète cette source principale avec une diversification intelligente de son mix énergétique : géothermie (grâce aux nombreux volcans actifs), énergie solaire dans les régions plus sèches comme Guanacaste et énergie éolienne dans les zones les plus ventées. Cette stratégie permet une production stable, propre et adaptée à la géographie du pays.
Cette indépendance énergétique est bien plus qu’un choix technique : c’est un engagement éthique et politique, cohérent avec les valeurs de conservation et de respect de l’environnement défendues par le pays. Elle permet au Costa Rica de proposer des séjours à très faible empreinte carbone, particulièrement appréciés des voyageurs soucieux de limiter leur impact.
De nombreux hôtels, écolodges et infrastructures touristiques se sont inscrits dans cette dynamique, avec des panneaux solaires sur les toits, des systèmes de récupération des eaux de pluie, des composteurs pour les biodéchets, ou encore des programmes de recyclage intégrés dans le fonctionnement quotidien. Certains vont plus loin en devenant entièrement autosuffisants en énergie, ou en s’associant à des projets de reforestation pour compenser leurs émissions résiduelles.
En choisissant de voyager au Costa Rica, les visiteurs peuvent ainsi profiter d’un confort optimal sans compromettre la planète et découvrir un modèle énergétique qui fait aujourd’hui l’admiration d’autres nations, y compris bien plus développées. C’est aussi une opportunité pour s’inspirer, échanger et apprendre, dans un cadre où l’écologie n’est pas un discours marketing, mais une réalité vécue au quotidien.
Le lac Arenal : un symbole d’énergie propre et durable

Au cœur du nord du Costa Rica, le lac Arenal ne se distingue pas seulement par la beauté de ses paysages volcaniques et ses activités touristiques. Il joue également un rôle clé dans la stratégie énergétique du pays. Créé artificiellement en 1979, ce lac est aujourd’hui le plus grand du Costa Rica et abrite l’une des principales centrales hydroélectriques du pays.
La centrale hydroélectrique d’Arenal exploite les eaux du lac pour produire une quantité importante d’électricité renouvelable. Grâce à elle, le Costa Rica couvre une grande partie de ses besoins énergétiques de manière propre, contribuant à maintenir le pays parmi les leaders mondiaux en matière d’énergie verte. L’électricité générée est injectée dans le réseau national et alimente aussi bien les foyers que les infrastructures touristiques alentour.
En visitant la région avec un guide local francophone, on découvre comment ce projet a transformé le paysage (inondation de l’ancien village d’Arenal), tout en devenant un modèle de cohabitation entre développement, tourisme et durabilité. Les visiteurs peuvent ainsi comprendre l’impact concret de l’hydroélectricité sur la politique environnementale du Costa Rica, tout en profitant des nombreuses activités qu’offre le site : kayak, paddle, randonnée autour du volcan Arenal ou observation des oiseaux.
Le lac Arenal illustre à merveille la capacité du Costa Rica à transformer ses ressources naturelles en leviers de développement durable, sans compromettre la beauté ni l’équilibre de ses écosystèmes.
Des hébergements écoresponsables et certifiés

Pour garantir un tourisme vraiment durable et encadré, le Costa Rica ne s’est pas contenté de belles intentions. Dès 1997, le pays a créé un système de certification unique au monde : le CST, Certificado para la Sostenibilidad TurÃstica, ou Certificat de durabilité touristique. Ce label officiel, mis en place par l’ICT (Institut Costaricien du Tourisme), est un outil fondamental pour encourager les bonnes pratiques dans le secteur du tourisme et aider les voyageurs à faire des choix éclairés.
Le CST n’est pas un simple logo vert affiché sur une brochure : c’est une évaluation rigoureuse, attribuée selon des critères très précis. Chaque établissement, activité ou agence candidate est évalué selon plusieurs axes clés :
la gestion responsable de l’eau, de l’énergie et des déchets
l’implication dans la conservation de la biodiversité locale
la contribution au développement des communautés (salariés locaux, partenariats avec des coopératives, soutien aux écoles ou aux projets associatifs)
l’engagement en matière d’éducation environnementale
la transparence dans la gestion et la gouvernance
Le niveau de certification va de 1 à 5 feuilles, permettant aux structures de progresser dans le temps. C’est un label vivant, évolutif et fondé sur des audits réguliers et des améliorations continues.
Aujourd’hui, plus de 400 établissements à travers le pays sont certifiés CST, incluant des hôtels, des écolodges, des tours opérateurs et des projets communautaires. On y retrouve des hébergements à taille humaine, souvent gérés par des familles costariciennes passionnées, qui ont fait le choix d’un tourisme respectueux : utilisation de matériaux locaux, potagers sur place, tri des déchets, récupération d’eau de pluie, menus issus de l’agriculture biologique, décoration artisanale et mise en avant des traditions locales.
Dormir dans ces lieux, c’est vivre une expérience authentique, loin des chaînes hôtelières impersonnelles, et sentir l’âme du pays jusque dans les moindres détails : un sourire sincère à l’accueil, un café cultivé à deux vallées de là , une visite du jardin avec le propriétaire ou une soirée contes animée par un guide local.
Ce label est l’un des piliers de la réputation internationale du Costa Rica en matière de tourisme durable et une invitation pour les voyageurs à devenir, eux aussi, des acteurs d’un tourisme plus juste, plus local et plus engagé.
Un modèle d’écotourisme participatif

Au Costa Rica, le tourisme durable ne se résume pas à dormir dans un écolodge ou à trier ses déchets. C’est une véritable philosophie de voyage, ancrée dans le quotidien des habitants et dans la manière même dont le pays accueille ses visiteurs. Ici, on valorise un tourisme plus lent, plus conscient, plus respectueux, qui cherche avant tout à créer du lien entre les personnes, les cultures, les voyageurs et leur environnement.
Loin des circuits standardisés ou des expériences formatées, de nombreuses initiatives locales offrent aux visiteurs la possibilité de vivre le pays de l’intérieur, en se connectant à celles et ceux qui le font vibrer au quotidien. Chaque rencontre devient alors une aventure, chaque échange un apprentissage.
Les excursions proposées s’inscrivent dans cette logique : on ne se contente pas d’observer, on participe, on écoute, on apprend, on partage.
Imaginez…
Dormir chez l’habitant dans une communauté indigène Bribri, au cœur de la jungle caraïbe, pour découvrir les usages médicinaux des plantes, les secrets du cacao et le sens du mot « accueil »
Participer à un tour du café, découvrir les différentes étapes de la culture et la transformation des grains : de la germination des semences à la récolte, en passant par la transformation et la torréfaction
Partir en mer pour observer les baleines à bosse avec un guide naturaliste, qui vous expliquera les cycles migratoires, les menaces pesant sur ces géants des océans et l’importance de leur préservation
Ces moments de vie, souvent simples et profonds, transforment le voyage en expérience et permettent de créer un impact positif, tant pour le voyageur que pour les communautés locales. C’est une approche gagnant-gagnant, où le tourisme devient un moteur de développement, de fierté culturelle et de préservation.
Et ce sont ces expériences-là que World Evasion met au cœur de ses itinéraires : des activités pensées non pas pour « consommer » une destination, mais pour s’y connecter, la comprendre et repartir avec bien plus que des photos.
Un engagement politique assumé

L’un des piliers du modèle costaricien réside dans ses choix politiques visionnaires, portés par une conviction profonde : le développement d’un pays ne se mesure pas uniquement à son PIB, mais à la qualité de vie de ses habitants et à la santé de son environnement. Cette philosophie s’est incarnée dès 1948, lorsque le Costa Rica a pris une décision aussi radicale qu’inédite : abolir son armée.
Plutôt que de financer un appareil militaire, le pays a choisi de réinvestir dans des secteurs clés comme l’éducation, la santé et la protection de l’environnement. Cette décision a profondément marqué l’identité nationale et a permis de poser les bases d’un État pacifique, stable et centré sur le bien-être de sa population. C’est aussi ce qui explique la forte mobilisation citoyenne autour des enjeux écologiques : la nature fait partie de la culture, du quotidien, et du récit collectif costaricien.
Dans la continuité de cette approche, le Costa Rica a lancé en 2018 un projet ambitieux : le Plan National de Décarbonation 2018-2050. L’objectif est clair : atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, en misant sur une transition énergétique exemplaire, des transports propres, une gestion intelligente des déchets, la reforestation et l’innovation verte.
Ces engagements ne sont pas que des intentions sur le papier. Le Costa Rica a déjà réalisé d’importants progrès, notamment avec plus de 98 % de son électricité produite à partir de sources renouvelables, des politiques de reboisement qui ont fait tripler la couverture forestière depuis les années 1980, et une réglementation stricte en matière de protection de la faune et des sols.
Ce qui rend ces politiques efficaces, c’est qu’elles s’inscrivent dans la durée, portées par une volonté politique constante, au-delà des changements de gouvernement. La durabilité n’est pas une tendance temporaire au Costa Rica, mais une ligne directrice structurante pour le présent et pour les générations futures.
À retenir : pourquoi le Costa Rica est un modèle de tourisme durable

25 % du territoire protégé en parcs nationaux et réserves naturelles.
Électricité à 98 % renouvelable, grâce à l’hydroélectricité, la géothermie, le solaire et l’éolien.
+ de 400 entreprises touristiques (hébergements et activités responsables) certifiées par le label CST (Certificación para la Sostenibilidad TurÃstica).
+ de 3 millions de visiteurs chaque année, avec un fort taux de satisfaction sur l’aspect écoresponsable.
Des dizaines de communautés locales impliquées dans l’accueil touristique, la conservation, l’artisanat ou l’agriculture durable. Le tourisme communautaire permet de participer à une immersion chez l’habitant, des projets locaux, des initiatives solidaires…
Guides locaux francophones pour des expériences enrichissantes et respectueuses.
Engagement politique fort pour la biodiversité et le développement durable. L'objectif 2050 est de faire du Costa Rica le premier pays entièrement neutre en carbone.
En voyageant avec World Evasion, vous soutenez un modèle équitable, éthique et authentique – et vous vivez le Costa Rica autrement.
Conseils généraux
Choisissez des hébergements certifiés CST ou engagés localement.
Voyagez en basse saison pour limiter l’impact touristique.
Privilégiez les transports partagés ou écoresponsables.
Faites appel à des guides locaux francophones pour des visites éducatives et respectueuses.
Consommez local : cuisine, artisanat, expériences.
Respectez la nature : ne touchez pas les animaux, ne laissez aucun déchet.

En résumé
Au Costa Rica, le tourisme n’est pas une industrie comme les autres : c’est un outil de transformation sociale, un levier pour protéger la biodiversité et un moyen de faire vivre dignement les communautés locales. Ce petit pays d’Amérique centrale, à la fois pionnier et visionnaire, a su démontrer qu’il était possible d’accueillir des voyageurs du monde entier tout en respectant profondément la nature et les cultures.
Aujourd’hui, choisir de voyager au Costa Rica, c’est bien plus qu’un simple séjour en pleine nature. C’est un acte engagé, une façon de soutenir un écosystème vertueux, de valoriser les savoir-faire locaux, de participer à la préservation des forêts tropicales et de vivre une expérience de voyage pleine de sens.
Chez World Evasion, nous sommes fiers d’être partie prenante de cette dynamique positive. Nous collaborons avec des guides locaux francophones passionnés, des hébergements responsables et des partenaires engagés sur le terrain pour vous proposer des circuits sur mesure alignés avec vos valeurs et les réalités du pays.
Vous souhaitez vivre un voyage qui a du sens ? Vous rêvez d’une immersion en pleine nature, de rencontres vraies et d’un tourisme plus respectueux ? Contacter World Evasion, votre agence locale francophone d'excursions et de voyages au Costa Rica, pour construire ensemble un itinéraire unique, durable et authentique et découvrez pourquoi le Costa Rica est bien plus qu’une destination… c’est un exemple pour le monde entier.